Coup de chaud sur les prix sensibles et grand froid sur les salaires

, par udfo01

Le gouvernement vient de confirmer la hausse du prix du gaz de 2,4 % au 1er janvier 2013 pour les tarifs réglementés. Pour FORCE OUVRIERE, cette annonce constitue un nouveau coup dur pour le pouvoir d’achat et un risque d’aggravation de la précarité énergétique.

Elle intervient aussi juste après celle d’une nouvelle progression disproportionnée et inadmissible des prix des péages autoroutiers (1,9 % au 1er février soit plus de 10 % sur 5 ans !) au bénéfice exclusif des sociétés gestionnaires du réseau. Pour FORCE OUVRIERE, ces rentes sont illégitimes et entravent l’exercice des missions de service public.

Couplées avec la hausse programmée du prix des carburants, il s’agit d’un renchérissement important des coûts de l’énergie et des transports pesant essentiellement sur les salariés et leurs familles. Le contrôle de ces prix relève pourtant de la responsabilité de l’Etat qui doit en assumer les effets et tout mettre en œuvre pour les encadrer, les réguler et les maîtriser.

Face à cette situation, FORCE OUVRIERE rappelle sa revendication d’une revalorisation de la prime transport à 400 € par an et la généralisation de son paiement à tous les salariés qui utilisent leur véhicule pour aller au travail.

Dans son dernier rapport mondial sur les salaires du 7 décembre, l’OIT pointe la baisse des salaires dans les pays développés en 2011 (- 0,5 %), confirmant que le travail s’avère de moins en moins rémunérateur. Entre le gel du point d’indice depuis déjà 3 ans dans la fonction publique et la faiblesse de la revalorisation du SMIC, la France s’inscrit toujours dans cette tendance régressive.

En plein ralentissement des dépenses de consommation et face aux augmentations des prix, notamment sur des dépenses prioritaires, l’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux demeure, pour FORCE OUVRIERE une nécessité pour répondre simultanément aux exigences sociales et aux impératifs économiques de relance de l’activité et de l’emploi.