Communiqué SNUDI-FO 01 sur les rythmes scolaires>

, par udfo01

Réforme des rythmes scolaires : un prétexte pour placer les enseignants sous la coupe des élus locaux et faire disparaitre la séparation scolaire – périscolaire.

Les auto-satisfecit du ministre PEILLON et de son administration ne sauraient masquer une dégradation considérable, immédiate ou à venir, des conditions d’enseignement

Mise en place de la semaine de 4 jours et demi : le fiasco prévisible lié au transfert de compétences est confirmé

Non seulement le ministre s’en prend à l’école publique, au statut des enseignants mais sa réforme met en danger la sécurité et la santé des élèves jugez plutôt ce qui se passe dans la plupart des écoles qui sont passées à 4 jours et demi !

Dans les écoles d’une communauté de communes, les activités péri éducatives s’avèrent en fait payantes, remettant ainsi en cause la gratuité de l’école.

Ailleurs, ce sont des bénévoles qui interviennent pour prendre en charge les élèves lors des TAP.

Dans d’autres, aucune inscription préalable aux activités péri éducatives n’ont été faites ! Et pour cause ! Elles n’existent pas encore. En fait ces activités se traduisent par de la garderie géante.

Ailleurs, les élèves de maternelle sont levés de la sieste à 15h, l’Atsem devenant la maîtresse pour les élèves. Merci Monsieur PEILLON

Ailleurs encore, aucune activité n’est mise en place, les élèves sont gardés. Certains ne sont inscrits nulle part. Les taux d’encadrement ne sont pas respectés.

Dans une école maternelle encore, les ATSEM font office d’intervenants.

Dans beaucoup d’endroits, les élus municipaux, si "emballés" par l’initiative de leur camarade ministre tente de gèrer les nombreux questionnements des parents.

Témoignage Comme le dit cette collègue qui travaille dans une école à 4.5 jours : « Au bout d’une semaine, les enseignants sont déjà fatigués, et à bout... nerveusement, surtout quand on enseigne dans les petites classes, ce qui se comprend aisément ! Les parents se trompent d’horaire. Pour les enseignants, on remarque un manque de disponibilité des enfants l’après-midi : trop de garderie et trop de moments collectifs en grands groupes ! Il y a aussi un réel risque dans la tête des enfants de confusion entre scolaire et périscolaire : que viennent-ils faire à l’école ? Jouer dans la cour occupe beaucoup de temps pour certains ! Travailler dans une classe peut devenir très vite secondaire... C’est vraiment de l’expérimentation, et nos conditions de travail sont difficiles. »

Devant ce désordre organisé et prévisible, les représentants de la FNEC FP FO ont demandé lors du Comité Technique Spécial Départemental du 4 septembre et du CDEN du 6 septembre la suspension de l’application du décret sur les rythmes scolaires.

Nous n’accepterons pas que les directeurs, les adjoints soient transformés en employés des maires ou des présidents de communauté de commune. Nous revendiquons l’arrêt de la réforme des rythmes scolaires et la disparition du Projet Educatif Territorial.

Continuez à nous faire remonter les problèmes et dossiers sur les rythmes scolaires.

SNUDI FO 01